Publié le Laisser un commentaire

J’ai accouché debout et j’ai adoré ce moment !

Récit d’un accouchement positif

accouchement positif

J’ai envie de raconter ce moment, d’ajouter un témoignage d’accouchement positif. Plus jeune j’avais en tête que c’était forcément dur, voire un sale moment à passer qui pouvait en effrayer plus d’une, un moment dont on se passerait bien !


Mon 1er accouchement a été très long. J’ai eu mal, très mal. J’ai fini par prendre la péridurale. À l’arrivée d’Oscar je ne sentais plus rien. Sous l’effet de l’anesthésie, certains souvenirs sont flous. La magie de la rencontre était quand même là, mais je gardais en tête que les choses auraient pu se passer différemment. L’impression de ne pas avoir été actrice de mon accouchement.

Depuis le début de Pêche Melma, bientôt 5 ans, je suis vos récits. J’en ai appris plus sur l’accouchement physiologique. Je me suis documentée. Vous m’avez même partagé vos TIPS* pour gérer au mieux les contractions. Cette fois j’étais prête pour accueillir ce 2ème bébé. J’avais hâte de vivre cette expérience. Je ne dis pas que l’accouchement physio est la seule façon d’aimer son accouchement, mais c’est celle qui me correspondait, à ce moment de ma vie.

À Rennes on a la chance d’avoir des structures qui facilitent l’accouchement sans Péri, dont Parent’eizh au sein de la clinique La sagesse. là-bas, on est accompagné par des sages-femmes. Des femmes formidables, à l’écoute de nos besoins après nous avoir transmis suffisamment de leur savoir pour nous donner confiance.


Je ne projetais rien, je n’imaginais même pas la position dans laquelle j’accoucherai. Ne pas avoir trop d’attente pour ne pas être déçue. J’avais juste en tête qu’il fallait que j’écoute mon corps, que je lâche prise. La mécanique du corps est magique, alimentée des bonnes hormones elle tourne toute seule. C’est là que la confiance est essentielle.

Voilà l’état d’esprit dans lequel je suis arrivée vers 5h30 du matin dans cette chambre douillette, baignée d’une lumière tamisée, après avoir géré des contractions depuis minuit au moins. Cette fois je les accueillais. Ma respiration m’aidait à passer chaque petite vague, tranquillement. Et surtout je me rendormais entre chaque, il fallait que je sois en forme pour l’arrivée.

Dans cette chambre je me suis d’abord dirigée vers le lit, j’avais juste envie de dormir. Enceinte, j’avais pris l’habitude de mes 10h de sommeil par nuit, moi. Après un petit contrôle monito d’une demi-heure par la sage-femme, on a continué notre nuit, tous les 2 avec mon amoureux, c’était un lit double, comme à la maison. Petit à petit les douleurs étaient plus intenses, mais j’avais encore besoin de dormir. Pendant les contractions, je me mettais maintenant à genoux sur un tapis au sol, le haut du corps sur le lit. Quand elles étaient passées je me roulais à nouveau sur le matelas pour continuer ma nuit. Ma petite gymnastique a duré longtemps mais je n’avais aucune notion du temps. On ne regardait pas l’heure, j’écoutais seulement mon corps. Et la musique. J’ai entendu une voix familière, la sage-femme qui me suivait prenait son service. Quelle chance de tomber sur elle. Plus tard, elle m’a demandé si j’acceptais qu’elle regarde le col. J’ai accepté, j’avais confiance. J’ai juste écouté ses encouragements, je ne lui ai pas demandé à combien j’étais.

Un mois plus tard j’apprendrai que j’étais à 4, je pense que cette information m’aurait découragée si elle me l’avait donnée. Je suis restée longtemps dans ce lit, je me suis même dit que c’était quand même con d’être dans une super chambre d’accouchement avec baignoire, tissu, ballon, trampoline (nan je déconne) et d’accoucher dans un lit.


Et puis j’ai eu besoin de bouger, j’avais envie qu’il se passe quelque chose et je n’arrivais plus trop à rester en place. Un bain chaud. C’était agréable. encore une fois aucune idée de l’heure, combien de temps j’y suis restée ? J’ai eu froid, je suis sortie. En face il y avait ce grand tissu suspendu, une contraction arrivait, je m’y suis agrippée. Ça s’intensifiait de plus en plus. Les sons que je faisais aussi. De plus en plus aigus. Une des sages-femmes nous avait dit pendant les cours de prépa que quand les cris devenaient très aigus, souvent c’était le signe du dernier round. Je ne criais pas fort mais je ne maîtrisais plus trop le son de voix qui partait en soprano.


J’ai demandé à Loïc d’appeler la sage-femme. Peu de temps après son arrivée la poche des eaux se perçait et là tout s’est accéléré. Les contractions toujours plus intenses. Je ne ressentais pas de la douleur mais de la puissance.

Attention, je ne dis pas que je n’avais pas mal, j’ai quand même été vomir 3 fois pendant cet accouchement. Mais en accueillant les contractions, en surfant dessus, je ressentais la force qui montait. J’étais dans un état second les mains agrippées à celles de Loïc. Je me laissais complétement porter, j’ai mis un certain temps à réaliser qu’il y avait maintenant 2 sages-femmes et qu’elles étaient prêtes, à réceptionner juste à mes pieds. J’étais ailleurs tout en étant consciente de ma progression : phase de désespérance, cercle de feu… j’ai cru ne pas y arriver, je l’ai même crié mais je savais que c’était normal de ressentir ça. Savoir ce qui se passait dans mon corps m’a beaucoup aidé, j’avais besoin de ça pour être en confiance. Et je l’étais, j’avais la force des contractions, l’amour de mon homme, les encouragements des sages-femmes. J’étais debout, j’avais l’apesanteur avec moi. J’étais pleine d’énergie, j’ai crié comme jamais j’ai crié, ça faisait un bien fou. J’ai encouragé mon bébé, ça a fait rire l’assemblée.

J’étais en squat, j’ai tout donné et j’ai accouché debout !!!

Et puis tout s’est calmé. Une fois le bébé sorti, plus aucune douleur. Je l’ai attrapé des mains de la sage-femme. J’étais toujours debout, je l’ai pris contre moi, j’ai marché jusqu’au lit. Ensemble on a admiré ce bébé surprise, décharge d’amour. Puis on a regardé qui s’était. Loïc a d’abord cru à un petit Léonard et puis j’ai soulevé le cordon responsable de son erreur. C’était notre petite Mona❤️

Quelques heures plus tard quand on a quitté la chambre, j’ai eu cette phrase pour les sages-femmes qui exprime toute ma gratitude et que je suis heureuse de pouvoir partager maintenant « j’ai adoré mon accouchement »

*TIPS : Voici quelques tips transmis par ma communauté dans le désordre. Je n’ai pas tout utilisé mais c’est une comme une malette à outils dans laquelle on peut piocher selon ses besoins.

Avoir en tête que l’important c’est le bébé et pas l’accouchement, la respiration, le peigne (à serrer dans sa main pour détourner la douleur), les BD de Lucile Gomez « la naissance en BD » une mine d’informations, faire des sons « bouche mol col mou », faire des « ohm », la confiance, livre « le bébé est un mamifère » de Michel Odent, croire en soi et en son bébé, les podcasts de la matrescence et de quantikmama, être bien accompagné…

Publié le Laisser un commentaire

La veste boléro pour poupée.


Lors de mon atelier couture, je me suis aperçue que les poupées qui retrouvaient une seconde vie étaient bien souvent peu vêtue. Il fallait donc trouver une solution. Le patron de veste boléro est né comme ça et comme il est très très simple à réaliser je ne pouvais que vous partager la bonne nouvelle.

C’est une base, il n’y a pas de finitions, les bords de la veste sont francs mais vous pouvez facilement rajouter un ourlet, un biais ou la doubler… Laissez parler votre imagination !

Pensez à partager vos réalisations sur les réseaux sociaux en identifiant @pechemelma je me ferai une joie de partager vos petites réalisations.

Publié le Laisser un commentaire

Tuto : le paquet de mouchoirs

Voici un tuto pour réaliser un paquet avec ses petits mouchoirs en tissu.
Je l’ai imaginé dans le cadre des ateliers couture que j’anime, il est fait pour les débutants.
Une belle alternative zéro déchet et à l’approche des fêtes ça peut être un joli cadeau à offrir !

FOURNITURES POUR LE PAQUET ET SES MOUCHOIRS:

  • 5 carrés de 24 x 24 cm en coton (ni trop fin ni trop épais)
  • 2 rectangles de 24 x17 cm en coton
  • 1 ruban de 10 cm de long (8 mm de large sur le modèle en photo)

Ce tuto montre 2 techniques de finition pour les mouchoirs mais il en existe d’autres. l’important c’est de trouver celle qui nous convient. Toutes les explications du paquet sont également détaillées :
>> Télécharger le tuto gratuitement ici <<

Publié le Laisser un commentaire

Comment réparer les pantalons troués ?

Mon fils pense sans doute être un cascadeur, l’état des ses pantalons en témoigne. Pas un rescapé, ils sont tous troués.

Je profite donc d’un élan de motivation et de l’urgence pour vous partager 3 possibilités pour prolonger de quelques semaines leur espérance de vie.


1 – Coudre un appliqué

Masquer le trou avec un appliqué de la forme de votre choix, ici je suis partie sur un simple rond. Utiliser un tissu résistant (oubliez les chutes de jersey), ne pas hésiter à thermocoller le tissu pour le renforcer.

a) Préparer le pantalon

Découdre le pantalon sur une vingtaine de centimètres pour pouvoir coudre l’appliqué.
Possibilité de fermer le trou, avec un morceau de thermocollant ou en raccommodant à la main.

b) Préparer l’appliquer

Tracer un rond sur le tissu, utiliser un objet pour servir de guide. Le rond doit être plus gros que le trou et moins large que le devant du pantalon.
Découper le rond préalablement thermocollé si le tissu est fin.

c) Coudre l’appliqué

Épingler l’appliqué sur le pantalon au niveau du trou, puis piquer au point droit à 2 mm du bord tout autour.

Possibilité de recouper autour de l’appliqué si la couture est trop éloignée du bord.

Coudre autour de l’appliqué au point zigzag serré ou au point bourdon. De façon à piquer à l’extérieur de l’appliquer quand l’aiguille est à droite et à l’intérieur quand l’aiguille est à gauche.

Voici le résultat, la première couture est cachée par le point bourdon.

d) Refermer le pantalon

Sur l’envers, épingler le coté ouvert du pantalon en veillant à bien aligner l’ancienne couture

piquer au point droit puis surjeter ou surfiler le bord

Couper les fils, retourner le pantalon et voilà l’enfant pourra retourner à ses aventures en attendant de trouer le 2ème genou.


1 – Coudre des genouillères

Aux grands maux les grands remèdes, des genouillères en jean. Avec ça s’il revient avec des trous c’est vraiment qu’il le fait exprès… 🙂

a) Préparer le pantalon

Cette fois-ci découdre les 2 jambes de chaque côté sur une trentaine de centimètres.

b) Préparer les genouillères

Couper 2 rectangles en jean d’environ 12 cm de haut et de la largeur du pantalon décousu. Marquer à la pointe des ciseaux 3 repères dans chaque coin comme sur le modèle.
Marquer les plis en remontant le 3ème repère sur le 2ème. Épingler
Piquer les plis sur les côtés à la machine pour les maintenir en place
Remplier sur l’envers en suivant le 1er repère de 5mm en haut et en bas de la genouillère.

c) Coudre les genouillère

Épingler les 2 genouillères de façon à bien les mettre au même niveau. Avec les plis, les genouillères forment un léger arrondi en haut et en bas, faire en sorte d’obtenir un résultat symétrique.

Faire une surpiqûre en machine à 3 mm du bord en haut, en bas et sur les côtés.

d) Fermer le pantalon

Sur l’envers, épingler de chaque côté du pantalon en veillant à bien aligner l’ancienne couture. Piquer à la machine puis surjeter ou surfiler le côté.

Couper les fils, retourner le pantalon et voilà avec ça on peut espérer garder ce pantalon jusqu’à l’été au moins et puis au pire on en fera un short. Des vêtements évolutifs en quelque sorte.

1 – Coudre des Diagonales

On varie les plaisirs, on imagine une coupe originale pour transformer le pantalon et lui donner une allure de tenue de Super héros.

a) Préparer le pantalon

Découdre les 2 jambes de chaque côté sur une trentaine de centimètres.

b) Préparer les pièces

Positionner la bande de tissu de 12 cm de haut en diagonale sur le pantalon puis couper de chaque côté. Si le tissu est fin le renforcer avec du thermocollant

Sur l’envers plier en haut et en bas sur 1 cm puis marquer au fer à repasser

c) Coudre les pièces

Épingler de façon symétrique les pièce sur chaque jambe.

Coudre à 3 mm du bord tout autour de la pièce

d) Fermer le pantalon

Sur l’envers, épingler de chaque côté du pantalon en veillant à bien aligner l’ancienne couture. Piquer à la machine puis surjeter ou surfiler le côté.

Couper les fils, retourner le pantalon et voilà un nouveau look .

Plus d’excuses pour jeter les pantalons maintenant.
À vos machines !

Publié le Laisser un commentaire

Le coloriage de Fête !

Envie de griffonner, de mettre des couleurs sur le monde !
Les fêtes de fin d’année approchent et on n’est pas mécontent qu’elle se termine celle-ci.

Pour patienter voici un coloriage, un petit moment de détente derrière ses crayons à s’accorder sans modération. Et puis ça peut faire une joli carte à offrir aussi.

>> TÉLÉCHARGER LE COLORIAGE DE FÊTE <<

Pensez à partager vos œuvres avec le #pechemelma, c’est sympa 😉